14.10.2017 Par Nathalie Guibert
Un an après la création du label de la « garde nationale » par François Hollande le 13 octobre 2016, annoncée après l’attentat de Nice, les réservistes opérationnels sont dragués avec une belle unanimité par tous les grands responsables de la sécurité nationale – police, gendarmerie et armée.
« La réserve est d’abord un besoin, elle décuple notre présence sur le territoire, elle est le “plus” nécessaire pour faire face aux grands événements, et une plus-value dans la manœuvre du renseignement en constituant des capteurs supplémentaires ! », a ainsi résumé le général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale, vendredi 13 octobre, lors des assises réunies à l’Ecole militaire pour le premier anniversaire de la garde nationale. La gendarmerie compte 30 000 réservistes. Elle vient d’envoyer pour trois mois une compagnie entière à Saint-Martin, 73 personnels parmi 700 candidats.
Indispensables, a aussi déclaré vendredi son homologue de la police nationale, le préfet Eric Morvan, qui part de plus loin. « Le cumul des défis sécuritaires pèse lourdement sur les engagements opérationnels de nos forces. La jeune réserve civile de la police créée en 2003 a pu être une source d’inquiétude pour nos organisations représentatives, quand les effectifs policiers se contractaient. Nous ne sommes plus dans ce contexte. » Son vivier compte 6 000 réservistes civils, dont 450 anciens adjoints de sécurité. Et 1 100 sont employés chaque jour.Problème de fidélisation« Les armées auraient le plus grand mal à remplir l’étendue des missions qui leur sont confiées si elles n’avaient pas le renfort des réservistes », a complété le général François Lecointre, leur chef d’état-major. Qui appelle même ces enthousiastes réservistes « à [les] aider à gagner la bataille de la fidélisation », au moment où trop de jeunes soldats, peu satisfaits, quittent les rangs. La défense compte 35 000 réservistes. C’est...
« La réserve est d’abord un besoin, elle décuple notre présence sur le territoire, elle est le “plus” nécessaire pour faire face aux grands événements, et une plus-value dans la manœuvre du renseignement en constituant des capteurs supplémentaires ! », a ainsi résumé le général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale, vendredi 13 octobre, lors des assises réunies à l’Ecole militaire pour le premier anniversaire de la garde nationale. La gendarmerie compte 30 000 réservistes. Elle vient d’envoyer pour trois mois une compagnie entière à Saint-Martin, 73 personnels parmi 700 candidats.
Indispensables, a aussi déclaré vendredi son homologue de la police nationale, le préfet Eric Morvan, qui part de plus loin. « Le cumul des défis sécuritaires pèse lourdement sur les engagements opérationnels de nos forces. La jeune réserve civile de la police créée en 2003 a pu être une source d’inquiétude pour nos organisations représentatives, quand les effectifs policiers se contractaient. Nous ne sommes plus dans ce contexte. » Son vivier compte 6 000 réservistes civils, dont 450 anciens adjoints de sécurité. Et 1 100 sont employés chaque jour.Problème de fidélisation« Les armées auraient le plus grand mal à remplir l’étendue des missions qui leur sont confiées si elles n’avaient pas le renfort des réservistes », a complété le général François Lecointre, leur chef d’état-major. Qui appelle même ces enthousiastes réservistes « à [les] aider à gagner la bataille de la fidélisation », au moment où trop de jeunes soldats, peu satisfaits, quittent les rangs. La défense compte 35 000 réservistes. C’est...
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